jeudi 29 mars 2012

Ibai ASKATU !

Notre camarade IBAI PENA encore une fois ,victime de l'acharnement policier !
solidarite avec Ibai !
HERRIA ZUREKIN LAGUN!

mercredi 28 mars 2012

SIZZLA au pays Basque ! BOICOT !!!

Sizzla : "Tue un pédé et sois en fier"... Des collectifs Gays et Antifascistes appellent au boycott des tournées du chanteur jamaïcain Sizzla dans le monde entier.
" Tue un pédé et sois en fier ", ce sont les paroles que le chanteur Sizzla chante dans une de ses chansons, ce qui a provoqué, ces dernières années, la mobilisation de collectifs Gay et du Mouvement Antifasciste, à différents endroits, ainsi qu’en Euskal Herria. Nous demandons aux organisateurs l’annulation du concert, et si se n’étais pas le cas, nous appelons au boycott du concert qui a doit avoir lieu à Hasparren (Lapurdi) le 08 avril, Salle Mendeala (15 Av Du le Général De Gaulle). Homophobie, lesbophobie, transphobie, ni ici, ni ailleurs!!
Sizzla: « Hil homesexual bat eta harro izan » ... Mundu osoan, Gay eta Antifaxista kolektiboek Sizzla kantari jamaikarraren bira boikotatzea deitzen dute.
« Hil homosexual bat eta harro izan », hauek dira Sizzlak bere kantu batean kantatzen dituen hitzak, horrek azken urteetan, Euskal Herrian eta beste lekuetan, Gay kolektiboen eta Mugimendu Antifaxistaren mobilizazioa bultzatu du. Antolatzaileei eskatzen diegu kontzertua ez egitea, baina mantendua baldin bada, apirilak 8 Hazparnen Mendeala Salan (15 av Du Général De Gaulle) eginen den kontzertua boikotatzea deitzen dugu.
Homofobia, lesbofobia, transfobia, ez hemen ez inon ! ! ! Homofobia Euskal Herritik at ! !

mardi 27 mars 2012

L’EGLISE DE BAYONNE FAIT ENCORE DE LA RETAPE POUR L’EXTREME DROITE

Après avoir rendu hommage en juin 2010 à la mémoire du saint directeur spirituel de Franco, Jose Maria Escriva de Balaguer, fondateur de l’Opus Déi, l’évêché très décomplexé de Bayonne célèbre à nouveau la figure d’un théoricien sulfureux de l’action de l’Eglise contre les maux qui la menacerait (pêle mêle toutes les formes passées et présentes de libération de la pensée, de la Révolution de 1789 au socialisme et à la « judéo-maçonnerie” »), en la personne de Jean Ousset.

C’est sous la forme d’un « conseil de lecture » que le bulletin épiscopal de Mgr Aillet (sous la plume de son secrétaire particulier Guillaume d’Alençon) souhaite attirer l’attention des fidèles sur « la réédition du best-seller Pour qu’Il règne« , édité en 1959 et ressorti le 1er janvier 2012, « pour mieux faire connaitre la pensée et l’action de ce maitre-ès-doctrine sociale de l’Eglise« .
Penseur enthousiaste du ralliement pétainiste à l’Allemagne, puis de la création de l’OAS contre une Algérie indépendante (qui succombe selon lui au double poison de l’islam et du communisme), Jean Ousser est un auteur qui ne devrait aujourd’hui engendrer que la vision somme toute naïve d’un passé à jamais révolu, une idée combattue par la reprise en main traditionaliste de notre Évêque toujours aux aguets contre les assauts de chrétiens progressistes, de défenseurs de la contraception, du divorce, ou de familles homoparentales.
Dans le contexte, le message de Jean Ousset reste une sainte bénédiction, quand il s’appuie sur la présence de « Lucifer le menteur« , qui doit inciter les chrétiens à mener la guerre contre « les indépendantistes« .
Un passage de la pensée vers l’action, non seulement justifié moralement, mais également indispensable pour la défense de la civilisation chrétienne.
Un message entendu 5 sur 5 par le lobby intégriste Civitas, nourri des joyeux drilles de St Nicolas du Chardonnet, qui ont adopté avec un enthousiasme tout militaire la construction par Ousset de sa notion de « Cité Catholique ».
En tant que laïc, être d’accord avec les préceptes moraux distillés par les rabougris à encensoirs ne suffit pas : il faut les faire siens, mais également les combattre dans la rue, dans l’organisation sociale, mais également les noyauter dans le cercle des décideurs d’une nation.
C’est alors ce « rôle politique de l’Église » qui sonne l’hallali d’une « contre-révolution« , à engager sur la planète entière, une mission prise en charge actuellement (depuis son siège en Suisse) par la Fraternité St-Pie X, toujours fidèle au message de ceux que le Vatican continue de regarder avec méfiance, ou dépit.
Les rapports de cette « nouvelle » Eglise de Bayonne avec les Lefebvristes n’ont jamais été guère cachés, même quand ces liens avec les disciples d’Ousset passent par des poignées de main avec les milieux d’extrême droite, en particulier avec l’héritier spirituel officiel d’Ousset, Jean Madiran, directeur de publication de nombreuses revues du FN, et compagnon de route de Jean Marie le Pen.
A Bayonne et au Pays Basque nord , les chrétiens qui s’émeuvent de cette dérive vert de gris constatent une nouvelle fois le peu d’espace qui leur est laissé pour s’y opposer…


Milesker RAMUNTXO

Deux blessés à Paris en marge du rassemblement anti-Qatar

Deux personnes ont été légèrement blessées samedi après-midi à l'issue d'un rassemblement, place de l'Opéra à Paris, d'une petite centaine de jeunes militants identitaires du "Projet Apache" qui manifestaient contre "le rachat de la France par le Qatar", a constaté un journaliste de l'AFP.
Le rassemblement s'est achevé dans la confusion, les forces de l'ordre étant obligées d'intervenir, deux personnes ayant été blessées, l'une au visage et à l'oeil et l'autre ayant perdu une dent à la suite d'un coup reçu dans la figure.
Les jeunes du "Projet Apache" et quelques militants du Bloc identitaire se sont accrochés avec des badauds qui les filmaient en les traitant de "fachos", les identitaires répliquant en les traitant de "fachos de gauche".
Peu avant les accrochages, les identitaires avaient vivement vilipendé "le rachat de la France par le Qatar, ce pays instable, islamiste wahabiste, totalitaire", a dénoncé Simon Charles, porte-parole du Projet Apache, situant ce mouvement "dans une démarche pédagogique et explicatif pour alerter les Français, qu'il y a un vrai danger".
"Nous en avons assez de la mainmise du Qatar sur à la fois l'économie et la vie politique française. Le Qatar exerce une pression qui n'est plus celle d'un lobby mais qui est carrément d'une prise de contrôle progressive de parts entières de l'économie française", a expliqué le président du mouvement Philippe Vardon évoquant le fonds d'investissement qatarien pour la banlieue et les investissements dans l'économie du luxe, dans des hôtels et le PSG.
"Dis-moi qui te finance, je te dirai de qui tu dépends", a conclu Simon Charles.
AFP

La brochure 'Contre le programme du FN, un argumentaire syndical' : un nouvel outil à la disposition des militants syndicaux.

http://www.visa-isa.org/node/8210

lundi 26 mars 2012

Bordeaux : les militants d'extrême-droite préparaient-il une rixe idéologique ?

Dix hommes se revendiquant d'une mouvance d'extrême droite ont été placés en garde à vue samedi au commissariat central
Les hommes ont été placés en garde à vue au commissariat central de Bordeaux

Les hommes ont été placés en garde à vue au commissariat central de Bordeaux (Theillet Laurent)

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Avaient-ils rendez-vous ? Voulaient-ils en découdre ou se protéger d'une menace ? Dix hommes de 20 à 62 ans, se revendiquant d'une mouvance d'extrême droite ont été placés en garde à vue samedi au commissariat central de Bordeaux.
Quatre ont été remis en liberté et six sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour participation à un groupement constitué en vue de commettre des violences ou dégradations, dégradations et port d'arme prohibée.
Ils avaient été repérés dans la nuit par des policiers qui, ainsi, ont sans doute évité une rixe idéologique. Plusieurs venaient de taguer un mur non loin de l'arrêt de tramway « Forum » à Talence avec une inscription prônant la résistance « face à l'islamisation ». D'autres étaient armés d'un coup-de-poing américain, d'un manche de pioche ou encore d'un bâton chaussé d'une pointe. Pour se protéger ont-ils assuré. De qui ?
Cinq autres jeunes, des ultras de la mouvance d'extrême gauche ont également été interpellés à bord d'une voiture. Connus pour des violences dans le cadre de leurs sorties militantes, ils ont prétendu qu'ils allaient chercher un ami à ce même arrêt et ont assuré qu'ils étaient finalement au mauvais endroit au mauvais moment. Eux ont été remis en liberté dès le samedi matin.

jeudi 22 mars 2012

Les charognards du FN !

Ils n’ont pas tardé. Les charognards n’attendent pas.
Le présumé coupable n’est même pas encore arrêté par les forces de police, les victimes ne sont pas encore enterrées, mais déjà Marine Le Pen sur I Télé, a déclaré que le présumé coupable était « musulman avant d’être français », comme si la confession musulmane conduisait naturellement à de tels gestes abjects. Pour le FN, tout est bon pour récupérer et alimenter la névrose anti musulmane.
Durant cette campagne, aujourd’hui comme hier, Marine Le Pen n’a cessé de poursuivre le même objectif : nourrir un esprit de croisade inspirée d’une « guerre de religion », plaquant une analyse inspirée du « choc des civilisations » sur ce qui vient d’avoir lieu.
Il faut faire reculer le FN et ses idées de haine, sans quoi, les fanatiques de tous bords auront remporté une victoire.
Alexis Corbière, animateur du Front de Gauche

mercredi 21 mars 2012

Tentative de suicide au centre de rétention

La Cimade a annoncé hier qu’une tentative de suicide avait eu lieu lundi au centre de rétention administrative de Hendaye.
Selon l’association d’aide aux étrangers, seule agréée à intervenir dans le centre, M., un Algérien de 37 ans, aurait tenté de se pendre et a été hospitalisé.
“A cet acte de désespoir, se rajoutent les circonstances dans lesquelles elles se sont déroulées, puisque c’est la salariée de la Cimade au centre de rétention, aidée d’un autre retenu, qui a dû le délivrer de ses liens et lui éviter la mort in extremis”, indique l’association. La Cimade indique que sa salariée a été très “choquée” et a dû elle aussi être transportée à l’hôpital.
Le retenu, quant à lui, sortait “des urgences psychiatriques l’après-midi du drame”, selon l’association.
Pour celle-ci, “la dernière loi Guéant a porté la durée de la rétention de 32 à 45 jours, ce qui génère chez les personnes enfermées un sentiment d’angoisse et de mal-être. Certains d’entre eux en arrivent à des gestes de désespoir, alors même que leur seul tort est de ne pas avoir de papiers”.
“La Cimade dénonce une fois de plus la politique inhumaine du chiffre en matière d’expulsion et l’enfermement systématique des étrangers”, conclut l’association.

lundi 19 mars 2012

Interviews : Jamel Benserhir s’exprime à propos du racisme dans l’armée française (2008)


Vue de Montauban


Le sergent Jamel Benserhir raconte les circonstances qui l’ont amené à dénoncer les comportements néo-nazis de trois soldats du 17ème Régiment parachutiste de Montauban, avant de porter plainte contre les responsables de cette unité.
Photos à l’appui, il avait dénoncé, dans Le Canard Enchaîné du 2 avril 2008, les agissements néo-nazis de trois jeunes militaires. Mardi 8 avril 2008, Jamel Benserhir, âgé de 33 ans, sergent du génie parachutiste de la Compagnie d’Appui de Montauban, a porté plainte pour « discrimination à l’emploi » et pour « incitation à la haine raciale » contre les responsables de cette unité, dont il dénonce l’inaction et le harcèlement. « Sans moi, ces militaires auraient continué au régiment », explique-t-il.

Des parachutistes du 17e régiment


Question :
- "Comment avez-vous eu connaissance de tels agissements ?"
Jamel Benserhir :
Je suis chasseur parachutiste. J’ai toujours été bien noté. Je suis arrivé 3ème de ma promo sur cinquante.
Au fur et à mesure de mon avancement dans la carrière, je me suis aperçu qu’on se passait de mes services. Cela a commencé lorsque ma section est partie en Côte d’Ivoire pour l’Opération Licorne. Moi qui étais chef de groupe, on me laissait à la caserne. Cela m’a étonné et j’ai fait connaître mon mécontentement. Un collègue m’a alors fait savoir que certains éléments de ma compagnie se réunissaient en faisant le salut nazi et que le capitaine était au courant de certains comportements. Je cherche à en savoir davantage. Je trouve des photos où on voit effectivement certains de mes gars bras tendus. Et au cours de nos exercices, je m’aperçois que les tatouages portés par certains sont explicites : l’aigle du Troisième Reich, par exemple. Le capitaine qui est présent ne dit rien quand il voit ces signes ostensibles, à moins qu’il ne fasse semblant de ne pas voir..."
Une photo publiée dans Le Canard Enchaîné

-"Vous alertez votre hiérarchie ?"
- "La situation est devenue délicate avec la hiérarchie du régiment. J’ai alors écris au Ministère de la Défense. Pour toute réponse, le secrétaire du ministre a répondu dans un courrier que j’étais « atteint d’une instabilité émotionnelle ». Je n’ai pourtant jamais eu de problème de ce genre, surtout qu’aucun psychologue ne m’a jamais ausculté et que cette qualification peut être un motif de licenciement dans l’armée... Puis, le président des adjudants-chefs, en service commandé, a tenté de me convaincre de revenir sur mes accusations. J’ai refusé.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé, alors que toutes les portes étaient fermées, de mettre cette affaire sur la place publique. En dépit du droit de réserve. J’obéis à ma conscience. Et c’est seulement après la parution des photos dans la presse que ces militaires ont été mis aux arrêts de rigueur. Ils sont en réalité en permission. Mais sans moi, ces militaires auraient continué au régiment."
L’insigne du 17e régiment de parachiutistes

-"Quelles conséquences cela a-t-il eu pour vous ?"
- "On m’a conseillé de commencer une reconversion dans le privé. On m’a fait savoir que ma carrière dans l’armée se terminerait à l’expiration de mon contrat, en août 2008. J’ai déposé une première plainte à la gendarmerie, pour discrimination à l’emploi, et une seconde pour incitation à la haine raciale."
Propos recueillis par Aziz ZEMOURI
Vue de Montauban

AUTEURS
  • Aziz ZEMOURI
  • dimanche 18 mars 2012

    Les militants Toulousains antifascistes mobilisent contre les identitaires

    manifestation antifasciste du samedi 17 mars à Toulouse. 300 manifestants ont affirmé leur colère à l'égard des Identitaires toulousains./Photo DDM, Frédéric Charmeux.
    En attendant notre communiqué, ci-dessous quelques médias traitant de la manifestation antifasciste qui s’est déroulé samedi 17 mars contre le local du Bloc Identitaire.
    Article de La dépêche du Midi du 19/03/2012:
    La manifestation antifasciste a réuni plus de 300 personnes hier à Toulouse. Un cortège bruyant, très encadré, qui ne s’est autorisé aucun excès ou dégradation. Les associations de l’ultra-gauche, (CNT, No Pasara, Al, UAT, Libertat sud, etc) ont largement mobilisé hier après-midi à Toulouse. La manifestation visait à s’opposer à la création de « L’Oustal », un local associatif maison « de l’identité toulousaine », selon ses créateurs. « Une succursale du Bloc identitaire », affirment au contraire les organisateurs du rassemblement, très remontés contre cette « organisation » qu’ils jugent « puante, ouvertement raciste, xénophobe et homophobe ! »
    Parti de la place Arnaud-Bernard, escorté par un service d’ordre important mais discret (policiers en civil), le cortège a progressé jusqu’au boulevard Armand-Duportal aux sons de slogans assez classiques : « Pas de fascistes dans nos quartiers », « Non au local des identitaires, « Toulouse restera toujours une ville antifasciste » « Toulouse mixité et populaire »…
    Une fois arrivé sur les allées de Barcelone, où se trouve le local « L’Oustal », la tension est montée d’un cran. Pas à cause de l’imposant barrage mis en place par les CRS pour empêcher l’accès à l’adresse de toutes les colères. Mais très vite, les manifestants ont remarqué la présence de Matthieu Clique, qui filmait la manifestation depuis un balcon. Cet étudiant de 23 ans est le responsable du local des jeunesses identitaires. Sa présence, tous sourires, caméra à la main, a provoqué la colère de nombreux participants au rassemblement. Les gestes injurieux, les insultes, les provocations ont volé bas sous le regard stoïque des forces de l’ordre. Puis le cortège a repris sa route sans pouvoir emprunter la rue Lejeune, elle aussi barré, cette fois par un cordon de gendarmes mobiles.
    Un dernier tour sur les allées de Barcelone, à l’angle du boulevard Leclerc pour raviver les slogans antifascistes et le cortège a repris la direction de Compas Caffarelli via la place Heracles dans le calme. Les manifestants ont même observé un silence total et respectueux lorsqu’ils ont croisé sur le chemin pompiers et équipe du SMUR 31 en train d’essayer de sauver un motard blessé dans un accident de la route (lire ci-dessous).
    La manifestation qui, c’est une première, avait fait l’objet d’une déclaration en préfecture et avait son propre service d’ordre, s’est ensuite disloquée sans incident. Il est probable que les rencontres entre les deux camps vont se poursuivre dans les prochaines semaines. Loin de regards et des services d’ordre et pas seulement pour échanger des idées…

    Humour raciste du bloc identitaire

    Pour ceux qui avaient encore des doutes sur ce groupe d'extreme droite

    SOIREE DU PAF PATXOKI


    Komunik ez ... Pixa zutik lotsa gabe !

    * 19:00 :
    Pisse-debout ??? Zer da hori ?
    Kontzertua : Fleur de Zinc (accordéoniste à histoires)
    Aperitifa pintxoak eta tartak

    * 22:00 :
    Aloe Vera VS Xakal Brutal

    ---------------------------------------------
    Peu de toilettes ... Sans tabou, je pisse debout !

    * 19:00 :
    Pisse-debout ??? Qu'est-ce que c'est ?
    Concert : Fleur de Zinc (accordéoniste à histoires)
    Apéro tartes pintxos

    * 22:00 :
    Aloe Vera VS Xakal Brutal

    vendredi 16 mars 2012

    Dax Vive! Liceo Virgilio di Roma - 16 Marzo 2012

    Fafland ? Panorama de l’implantation de l’extrême-droite chez les supporters

    Le club lyonnais est dans la tourmente depuis quelques semaines, et pas seulement sur le plan sportif. En février, il a en effet été placé sous surveillance par la Direction Nationale de Lutte Contre le Hooliganisme, avec quatre autres clubs (Saint-Etienne, Nice, Montpellier et Bordeaux). L’OL est mis en cause pour la recrudescence d’incidents à caractère racistes, antisémites et homophobes venant de ses supporters. Les dirigeants seront convoqués sous peu à une réunion au Ministère de l’Intérieur. En février 2011, souhaitant jouer la carte de la respectabilité, l’Olympique Lyonnais avait pourtant signé avec la LICRA une charte dans laquelle il s’engageait à lutter contre toutes les formes de discrimination.

    Mais l’hypocrisie des instances dirigeantes du club olympien et le strabisme des journalistes sur cette question présentent les incidents comme des faits individuels ou d’une minorité incontrôlée. C’est vite oublier que c’est toute une ambiance, un contexte de tribune et un état d’esprit singulier qui favorisent ces « dérapages ». Et si la proximité entre certains supporters, ou groupes de supporters, et les milieux nationalistes a toujours existé, à Lyon comme dans d’autres villes, s’affichant parfois même sans complexe, elle prend une dimension particulière dans un contexte local de radicalisation d’une partie de l’extrême-droite.
    REBELLYON INFO

    Pour une offensive antiraciste et anticolonialiste !

    Marche anticoloniale et antiraciste le samedi 17 mars 2012 à 14h, M°Barbès à Paris
    A quelques semaines des élections présidentielles, dans un contexte de surenchère raciste entre le FN et l’UMP, les grands absents des débats seront les sans-papiers et les habitant-es des quartiers populaires. Invisibles également : les peuples du monde sur le dos desquels l’Occident s’engraisse depuis des décennies.
    Du colonialisme au racisme, l’oppression continue !
    50 ans après l’indépendance de l’Algérie et de la plupart des pays d’Afrique, la France et les institutions financières internationales conduisent une politique néocoloniale de pillage des richesses naturelles au profit de groupes financiers, ruinant des populations qui n’ont parfois pas d’autre choix que d’émigrer dans des conditions inhumaines.
    Cette politique prédatrice va de pair avec le soutien aux régimes dictatoriaux et corrompus qui participent avec zèle au blocage des frontières d’une europe-forteresse, où le droit d’asile pour ces persécutés d’ailleurs est restreint comme jamais. La crise économique et sociale s’accompagne d’une offensive sécuritaire et xénophobe destinée à amputer les droits et libertés démocratiques de toutes celles et ceux qui vivent et travaillent dans le pays.Cette politique prédatrice va de pair avec le soutien aux régimes dictatoriaux et corrompus qui participent avec zèle au blocage des frontières d’une europe-forteresse, où le droit d’asile pour ces persécutés d’ailleurs est restreint comme jamais. La crise économique et sociale s’accompagne d’une offensive sécuritaire et xénophobe destinée à amputer les droits et libertés démocratiques de toutes celles et ceux qui vivent et travaillent dans le pays.
    50 ans après les crimes du 17 octobre 1961, le nationalisme xénophobe et identitaire a pris le relais du colonialisme. Quel est le lien entre colonialisme d’hier et nationalisme d’aujourd’hui ? L’oppression raciste !
    Contre le racisme d’Etat !
    Cette oppression est relayée par l’appareil d’Etat et par un ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, qui s’acharne à refuser de délivrer les documents administratifs permettant aux travailleuses et travailleurs migrant-e-s d’être en règle. Pour le gouvernement, la libre circulation des marchandises et des capitaux ne pose aucun problème, contrairement à celle des humains, surtout lorsqu’ils ne sont ni riches ni blancs.
    Les immigré-es présent-es ici depuis des décennies ainsi que leurs enfants ou petits enfants de nationalité française voient par ailleurs systématiquement la légitimité de leur présence en France remise en cause.Ils et elles subissent régulièrement les violences racistes et les crimes policiers impunis qui ont été nombreux ces derniers mois (Wissam el-Yamni à Clermont-Ferrand, Abdel el-Jabri à Aulnay), les contrôles de police au faciès jusqu’à plusieurs fois par jour et une politique carcérale implacable. A cela s’ajoutent les discriminations au logement et à l’emploi ainsi que les conditions de vie qu’on leur réserve dans les quartiers populaires.
    Antiracistes et anticapitalistes !
    Le racisme est aussi un moyen de diviser pour faire oublier la crise économique et ses conséquences pour les classes populaires, détourner l’attention et éviter que la colère ne s’abatte sur les responsables de cette crise : le gouvernement et les capitalistes.
    Ce racisme s’exprime enfin à l’échelle internationale par un encadrement néocolonial des pays d’Afrique dans le cadre de la Françafrique et par une répression des mouvements sociaux dans les confettis de l’empire colonial français comme l’exemple de Mayotte l’a encore montré dernièrement.
    Il est temps de réagir et de mobiliser largement contres toutes ces oppressions et ces injustices, et de passer à l’offensive !
    Pour en finir avec le colonialisme partout dans le monde !Pour la fin du pillage des richesses des pays pauvres et leur redistribution ! Pour la régularisation des sanspapiers, la fin des crimes policiers racistes et la justice sociale dans les quartiers populaires !

    AL

    mercredi 14 mars 2012

    Face à la Presse


    Les invités du Face à la Presse

    écoutez le dernier face à la presse

    14/03 : Chantal Renou, secrétaire départementale du Front National (Front National

    Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme

    Des livres importants > Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme

    Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme

    Retour sur la chasse aux voilées
    par Christine Delphy, 8 mars
    A l’occasion de la Journée des femmes, nous reproduisons l’important texte de Christine Delphy consacré à la chasse au voile dit islamique, plus largement à l’instrumentalisation de l’antisexisme à des fins racistes, et plus profondément à l’articulation, sur un cas d’espèce, de deux systèmes de domination et deux luttes de libération qu’on a souvent tendance à séparer ou opposer.
    Cet article, qui fait suite à plusieurs autres essais sur le « foulard islamique » [1], n’aborde pas dans ses multiples aspects la loi française qui interdit aux élèves de l’école publique de porter le foulard. Sur l’historique de la loi, en particulier sur la laïcité française, et sur la fabrication au cours des 20 dernières années de la « menace islamique » qui a servi de fondement pour légitimer la loi, on lira avec intérêt les chapitres qu’y consacrent Alain Gresh [2] et Olivier Roy [3]. Organisée par des acteurs politiques importants [4], la construction du foulard en problème a passé par deux étapes décisives pour « extorquer » le consentement de l’opinion publique à la loi : un processus de criminalisation des « musulmans » [5] relayé par des médias qui ont accordé une place disproportionnée à l’affaire – deux fois plus grande qu’au démantèlement de la sécurité sociale [6].
    L’affaire, le débat, sa conclusion et ses suites s’inscrivent dans une dynamique plus large, celle d’une islamophobie qui prend le relais du racisme anti-arabe [7], et qui trouve là aussi un appui médiatique pour construire un islam imaginaire et dangereux [8]. Pour Saïd Bouamama [9], loi contre le foulard et nouvelle islamophobie ont pour but d’ethniciser les problèmes sociaux créés par la discrimination, et à cette fin de rendre le racisme « respectable ». Dans « Race, caste et genre en France » [10], j’interprète la loi comme un signal de refus adressé par la société française aux Français.e.s issu⋅e⋅s de l’immigration coloniale en réponse à leur revendication de pleine citoyenneté.
    La plupart des auteur.e.s cité⋅e⋅s critiquent l’interprétation du foulard qui a justifié son interdiction – celle d’un symbole d’infériorité que les femmes qui le portent assumeraient ; et en soulignent au contraire les sens multiples déjà évoqués par Françoise Gaspard et Farad Khosrokhavar en 1995, particulièrement celui de protestation face au racisme par le « retournement du stigmate », phénomène bien connu des sociologues depuis les travaux des pionniers de l’interactionnisme symbolique américains [11].
    Ce dont il s’agit ici, ce n’est pas de considérer le « pour » et le « contre » de la loi, cela a déjà été fait, mais d’examiner les arguments « féministes » – évoquant les droits des femmes – qui, alors qu’ils étaient quasiment absents du débat en 1989, ont progressé jusqu’à constituer l’essentiel de l’argumentation pro-loi.
    Comment se fait-il qu’une loi qui se présente comme portant sur la « laïcité » a été débattue principalement en termes de droits des femmes (même s’il n’en reste rien dans le texte de loi) ? C’est que l’argument laïc était faible, et qu’il fallait en trouver un autre. L’égalité des sexes a fait l’affaire. On assista en fait au spectacle – drôle ou lamentable – de chefs de parti, ministres, premiers ministres, président de la république, hommes jusqu’au dernier, s’insurgeant contre la « brèche » que créait le foulard dans une égalité des sexes tout à coup présentée comme un des piliers sinon le pilier de la République, et censée exister. Jamais la question ne leur avait effleuré l’esprit : mais tout à coup, à l’hiver 2003, l’égalité des sexes est devenue leur préoccupation constante, prioritaire ; le port du foulard par une poignée d’adolescentes est devenu le seul obstacle, en France, à la dite égalité.
    On aurait pu penser, dès lors que les droits des femmes étaient convoqués au premier rang dans le débat, que le mouvement féministe, même s’il n’avait pas lancé l’affaire, aurait joué un rôle dans son déroulement. Il n’en a rien été. Aucune féministe n’a été auditionnée par la commission Stasi (nommée à l’automne 2003 par Jacques Chirac, président de la république française), et dont le rapport final a légitimé la loi. Le membre du gouvernement théoriquement chargée de cette question, la secrétaire d’Etat à l’égalité et à la parité, n’a pas été entendue non plus, et n’a pas demandé à l’être.
    D’ailleurs en amont, ce n’est pas le mouvement féministe qui a demandé et suscité cette loi. Les féministes en France n’ont pas le pouvoir de lancer une affaire de cette taille, ni même d’une taille inférieure ; même sur des sujets autrement plus graves, comme les violences masculines envers les femmes, elles ne parviennent à intéresser ni les politiques ni les médias.
    Mais elles ont des choses à dire, et elles l’ont fait, sur les arguments « féministes » qu’ont convoqués les politiciens (non-féministes) pour justifier la loi : « sexisme », « égalité des sexes », « oppression », « infériorité des femmes ». Et c’est bien parce qu’ils ont été repris par des féministes que l’analyse de ces arguments nous intéresse.
    La loi a en effet divisé les féministes, comme elle a divisé tous les groupes politiques à gauche du parti socialiste. Une partie des féministes se sont déclarées pour la loi, une partie s’est déclarée contre, mais beaucoup sont restées muettes, indécises et souvent interloquées. J’examinerai donc les arguments employés par les féministes qui se sont déclarées en faveur de la loi, mais aussi ceux des féministes qui sont restées à la croisée des chemins, troublées par le fait que d’un côté, la loi est censée protéger les jeunes filles musulmanes des contraintes familiales qui les obligeraient à porter le foulard), mais que de l’autre, elle est discriminatoire et stigmatise toute une population.
    C’est précisément du mais qu’il sera question ici. Plus d’une féministe a ressenti cette impression douloureuse de se trouver devant un choix impossible, de devoir sacrifier les un.e.s ou les autres. Plus d’une féministe a refusé de choisir et s’est cantonnée dans le silence. Il s’agit de comprendre en quoi consiste ce dilemme ressenti : faut-il choisir les victimes du sexisme contre les victimes du racisme ? La lutte anti-sexiste contre la lutte anti-raciste ?
    Et si tel est le cas, quelle est la façon de poser les questions qui aboutit à créer ce dilemme ?
    J’essaierai de montrer que ce dilemme est fondé sur de fausses prémisses. J’essaierai aussi de tirer quelques conséquences théoriques et pratiques de l’examen de ce faux dilemme : quelle conceptualisation de l’oppression patriarcale – de genre – et de l’oppression raciste doit-on mettre en œuvre pour que le féminisme en France et plus largement en Occident ne répète pas l’erreur qu’il reproche au patriarcat : constituer une situation particulière, celle des hommes, en « universel », puis l’opposer aux femmes ?
    Comment éviter que les féministes, victimes comme toutes les femmes de ce faux universel, ne forgent à leur tour un « universalisme ethnocentrique » [12] qu’elles opposeraient (et imposeraient) aux autres dominé.e.s ? [13]
    Seconde partie : Les arguments des féministes anti-voile et pro-loi
    Troisième partie : Antiracisme et antisexisme : contraires ou compatibles ?
    Quatrième partie : La prise en compte du racisme : condition nécessaire de la continuation de la lutte anti-patriarcale

    P.-S.

    Ce texte, repris dans le recueil Classer / Dominer, est paru pour la première fois dans la revue Nouvelles questions féministes, Volume 25, n°1, en 2006.

    mardi 13 mars 2012

    Pas d'argent aux catholiques integristes !!!!

    Mgr Aillet, évêque de Bayonne-Lescar-Oloron, s'affiche sur des panneaux 4 × 3 avec ce slogan : « J'ai une bonne nouvelle. » Voilà qui décoiffe. Derrière ce slogan, une campagne, celle, traditionnelle et annuelle, pour le denier du culte. (RICHARD PICOTIN)

    Neonazis europeos se vuelcan al terrorismo

    Pocos días después de un ataque con bomba contra un hotel de la capital de República Checa, al parecer de carácter racista, expertos y activistas alertaron sobre las campañas "terroristas" de organizaciones neonazis.
    IPS
    Organizaciones extremistas de países como Alemania, Italia y Rusia ofrecen a los movimientos checos inspiración operativa, organizacional e ideológica, y brindan apoyo en expresiones de violencia racial y estrategias para reunir apoyo público.
    "Es un hecho constatado que los partidos checos y alemanes de ultraderecha tienen acuerdos de cooperación", dijo a IPS la conocida activista Gwendolyn Albert.
    "Los checos ahora parecen seguir la táctica alemana de contar con una presencia relativamente importante, tener partidos políticos registrados y organizar manifestaciones en las que participan quienes están comprometidos ideológicamente con la violencia racista con la intención de perpetrar algún acto violento", añadió.
    "El impacto de los vínculos ultranacionalistas y fascistas rusos también se puede ver cuando los manifestantes de ultraderecha resultan tener una organización paramilitar que se enfrenta a la policía", indicó Albert, quien trabaja para la organización de educación y derechos humanos Romea Roma, vinculada al pueblo romaní o gitano.
    El alerta fue emitida a principios de este mes, cuando el Ministerio del Interior divulgó un informe sobre la extrema derecha en este país, que señala que es probable el aumento de ataques racistas en los próximos años, en parte por la influencia de organizaciones de extrema derecha extranjeras, que usan la violencia y el terrorismo, en especial las de Rusia.
    Los grupos neonazis rusos estuvieron involucrados en campañas terroristas, como ataques y asesinatos de jueces que habían sentenciado a fanáticos y activistas de extrema derecha.
    Algunos testigos expertos en juicios similares en República Checa señalaron que debieron hacer frente a amenazas e intimidaciones. De hecho, a principios de marzo tuvo que posponerse uno contra un sospechoso de perpetrar un ataque racista, a causa de una amenaza de bomba.
    Organizaciones neonazis alemanas también tienen antecedentes de terrorismo. Hace poco, se descubrió que una célula alemana llamada Socialista Nacionalista Clandestina fue responsable del asesinato de nueve inmigrantes y un policía en los últimos seis años, así como de robos a bancos y atentados con bomba.
    Además, exneonazis alemanes declararon que hay una fuerte cooperación entre grupos de extrema derecha alemanes y checos, y que los campos de entrenamiento de tiro para neonazis de toda Europa pertenecen a organizaciones alemanes y están en territorio checo.
    El autor del informe del Ministerio del Interior, Miroslav Mares, señaló que las pandillas de neonazis tenían cada vez más armas.
    Consiguen armamento infiltrándose en la policía y en servicios de seguridad privados, lo que les permite tener licencia de porte de armas y, en algunos casos, recibir entrenamiento en situaciones de combate.
    Un ejemplo de lo lejos que han llegado esos grupos en materia de armarse, fue cuando los medios informaron que en una manifestación de grupos de extrema derecha, se halló a participantes con explosivos que solo están a disposición del ejército.
    El temor a un aumento de la violencia racista se dio en el marco de problemas raciales ocurridos en zonas socialmente desfavorecidas del país.
    El año pasado hubo protestas masivas y episodios violentos en el distrito de Sluknov, en el norte de República Checa, tras una ola de ataques y crímenes que la población local atribuyó a la población gitana.
    Algunos analistas atribuyeron el aumento de la tensión a las crecientes dificultades económicas.
    Observadores sobre racismo en Europa detectaron un aumento de sentimientos negativo contra los inmigrantes y las minorías desde el comienzo de la crisis financiera en 2008. El informe del Ministerio del Interior mencionó el empeoramiento de la situación económica y el aumento de la excusión social, como otros factores del pronosticado aumento de los ataques racistas.
    Pero el sociólogo Mares señaló que el terreno fértil para la violencia contra las minorías fue creado por algunas figuras políticas destacadas.
    "Vemos un aumento del racismo ‘común’. En las zonas socialmente conflictivas se ve la participación de la población local en manifestaciones contra los romanies, y los neonazis son el ‘motor’ de las actividades y prejuicios contra ellos", declaró en la prensa local.
    "Ahora se escuchan declaraciones racistas de dirigentes políticos que no son de partidos extremistas. Algunos partidos tradicionales utilizan una retórica contra los roma que podría ser un marco para más actividades violentas de los neonazis", añadió.
    La extrema derecha trata de capitalizar el sentimiento anti- minoría. En la última década, la mayor parte de ese sector de República Checa hizo un esfuerzo por distanciar su imagen de los "skinhead" (cabezas rapadas) y convertirse en una alternativa política viable.
    El Partido Justicia Social de los Trabajadores es la expresión política de la extrema derecha y se basa específicamente en prejuicios contra la población roma.
    Los expertos señalan que los extremistas adoptan tácticas para conseguir seguidores mediante la promoción de su rechazo no solo a los romaníes, sino a los inmigrantes en general, así como a otros asuntos controvertidos como el matrimonio del mismo sexo.
    Organizaciones internacionales contra el racismo señalaron que la situación solo mejorará si los dirigentes políticos pregonan con el ejemplo y se aprueban normas para fortalecer las herramientas legales para disuadir el racismo.
    Georgina Siklossy, oficial de prensa de la Red Europea contra el Racismo, con sede en Bruselas, dijo a IPS: "Los políticos tienen la principal y más importante responsabilidad de no utilizar discursos de odio, que puedan incitar ataques racistas y contribuir a un sentimiento contra los sectores minoritarios".
    "Las autoridades checas también pueden utilizar medidas concretas para combatir a los grupos de extrema derecha, como por ejemplo, asegurar leyes que criminalicen el racismo", añadió.
    Los programas de prevención en escuelas son esenciales si se quiere cambiar la situación, observó Mares.
    Pero la comunidad gitana o romaní, también conocida como zíngara, es pesimista.
    Hubo una serie de ataques incendiarios en los últimos años contra esa comunidad. Uno de ellos dejó en 2009 a una niña de dos años discapacitada de por vida. Y en los últimos seis meses hubo 23 atentados racistas contra los romaníes que dejaron tres personas muertas.
    Emil Vorac, director de una organización no gubernamental roma que trabaja en la ciudad de As, donde a principios de marzo hubo un ataque con bomba contra un hotel donde vivían miembros de esa comunidad, declaró que ese tipo de acciones eran previsibles.
    "No me sorprendió porque parece que el racismo y la xenofobia aumentan aquí y la situación empeora. Esa es mi experiencia de trabajar en varias comisiones y comités en esta región. Sus miembros actúan como xenófobos en muchos casos", añadió.
    KAOS EN LA RED

    Présidentielle 2012 - Marine Le Pen annonce avoir ses 500 signatures en vue de la présidentielle

     Marine Le Pen a déclaré ce matin à Reuters disposer des 500 parrainages requis pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle française d'avril-mai. "J'ai mes 500 parrainages, je serai donc candidate à l'élection présidentielle", a-t-elle dit.

    lundi 12 mars 2012

    Solidarité avec les militantEs antifascistes inculpé-e-s

    Voila le communiqué unitaire qui tourne
    Communiqué
    Une répression terrible s’abat sur dix militantEs antifascistes, interpelléEs à Paris dans la soirée du 8 mars alors qu’ils et elles collaient des affiches contre la tenue des « Assises de la nationalité, de la citoyenneté et de l’identité », organisées par le Bloc identitaire, groupe aux idées racistes revendiquées. Pour de simples affiches, ces militantEs ont été gardéEs à vue 48h, avant d’être déférréEs samedi soir au parquet de Paris en ayant fait un passage à la section antiterroriste de la brigade criminelle !! Au total ce sont plus de 60h qu’ils et elles ont passées dans les locaux de la police puis de la justice. Rien dans les actes ni dans l’attitude des militantEs ne justifiait cette garde à vue et ce déferrement.
    Grâce à la mobilisation des organisations, réseaux et sympathisantEs antifascistes, ils et elles ont été libéréEs ce dimanche avec des procès verbaux signifiant des inculpations pour participation à un groupe formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou des destructions pour dégradation de biens. Cela leur vaut d’être convoquéEs pour être jugéEs devant la 29e chambre du Tribunal de grande instance de Paris le 7 mai 2012. Aussi nous dénonçons ici une répression purement politique.
    Une surenchère répressive sur les militantEs antifascistes Nous dénonçons une véritable stratégie d’intimidation menée par la Justice. A chacune des apparitions publiques des organisations antifascistes, que ce soit face aux catholiques intégristes ou aux divers néo-nazis adeptes du « saucisson-pinard », les ordres du pouvoir sont clairs : la police protège systématiquement l’extrême droite. Les organisations engagées dans le combat contre l’extrême droite tentent ni plus ni moins d’alerter l’opinion contre la banalisation du racisme et des idées d’extrême droite, et de s’opposer à leurs représentants de tous poils. Nous dénonçons une criminalisation croissante de ce combat.
    Une Justice à deux vitesses Rappelons qu’il y a à peine trois mois, deux membres de la mouvance catholique intégriste ont été arrêtés au théâtre du Rond-Point, alors qu’ils s’apprêtaient à en détruire le système de sécurité. Ces deux-là n’ont écopé que d’une dizaine d’heures de garde à vue et d’un banal rappel à la loi, avant de repartir… tranquilles. Une différence de traitement aussi criante manifeste clairement la propension du pouvoir et de sa police à « couvrir » des groupuscules violents et liberticides. Sans oublier la couverture de la justice dont bénéficient des ministres en poste lors de leurs « dérapages » tout à fait contrôlés à l’encontre des immigré-e-s ou lorsqu’ils affirment qu’il existe une inégalité de valeur entre, ce qu’ils appellent, les « civilisations »...Nous dénonçons donc un pouvoir qui encourage les expressions d’intolérance, de conservatisme et de racisme, et qui défend ceux qui les répandent.
    Une indulgence coupable Si le gouvernement les protège, c’est que les fascistes lui sont très utiles : d’abord ils diffusent efficacement ses idées, désignant les mêmes boucs-émissaires (étranger-e-s, musulman-e-s, chômeurs-ses, et combien d’autres encore), popularisant les mêmes solutions radicales qui consistent à stigmatiser et exclure. Mais en plus, ils sont un ennemi majeur pour le mouvement social, à qui ils font barrage par leurs attaques, leur propagande et leurs provocations.
    Nous ne supporterons pas plus longtemps une situation où les fascistes ont les mains libres tandis que l’on enferme ceux et celles qui les dénoncent et organisent la mobilisation et une riposte militante face à eux. Nous interpellons la population sur la répression éhontée qui sévit sur le mouvement antifasciste en particulier et sur le mouvement social en général. Nous exigeons que les poursuites à l’encontre des 10 militant-e-s antifascistes soient abandonnées et appellons à la mobilisation de toutEs en solidarité.
    Premiers signataires : Alternative libertaire, Les Alternatifs, Ras l’Front Marne la Vallée, Emancipation tendance intersyndicale, CNT Etpreci 75, CNT Santé social, UD CNT 95, Section carrément anti Le Pen (SCALP), Fédération Total respect / Tjenbé réd (Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies et le sida), SUD Culture Solidaires, Action antifasciste Paris banlieue (AFA), Christianisme social, Solidaires Paris, Nouveau parti anticapitaliste, SUD Etudiant.
    contact AL : laurent.esquerre@yahoo.fr

    Dérive securitaire du maire de Baiona ?

    Les caméras braquent
    Le maire rencontrait les habitants, hier. La question de la sécurité du quartier était au centre des discussions.
    Jean Grenet s'est adressé hier soir aux habitants du quartier Saint-Esprit.

    Jean Grenet s'est adressé hier soir aux habitants du quartier Saint-Esprit. (PHOTO JEAN-DANIEL CHOPIN)

    Au-delà des fondamentales considérations sur les déjections animales qui collent à l'exercice, la réunion publique d'hier soir, salle Sainte-Ursule, devait revenir sur les questions de sécurité dans le quartier Saint-Esprit. D'ailleurs, Jean-Grenet a commencé par celles-ci dans son exposé. Le maire de Bayonne a rappelé devant une assemblée fournie les mesures envisagées. À l'origine, des riverains excédés réunis dans le collectif « Bien vivre et travailler à Saint-Esprit ». Ils dénoncent incivilités, dégradations, agressions. Et dans le même mouvement, désignent les sans-abri du coin, assidus de la place de la République.
    Jean Grenet a rappelé les trois volets de l'action récemment validée par les élus. Le premier est qualifié de « répressif » ou « préventif » selon les sensibilités : l'installation de dix caméras de vidéosurveillance (un coût de 70 000 euros dont la moitié à charge de la Ville) à Saint-Esprit, combinée à une présence renforcée de la police municipale. Les deux autres aspects pris en compte : le social et le culturel (animation du quartier).
    « Pas sur la Rhune »
    Le premier magistrat sait l'infusion d'une idée selon laquelle la rive gauche de l'Adour organise le cantonnement des plus démunis sur la droite, loin de son centre commerçant. « Je vous prie de croire que je ne suis pas assez bête », s'est insurgé l'édile.
    Celui-ci doit convenir que l'essentiel des relais solidaires pour les sans domicile fixe se concentrent sur la rive droite. « C'est vrai que cela sédentarise une population », convient-il. Mais il l'affirme, l'aspiration du Point accueil jour (quai de Lesseps) à s'agrandir devra se concrétiser. « Je tire mon chapeau à ses bénévoles. Je n'aime pas entendre qu'on stigmatise cet endroit. Il accueille des êtres humains comme vous et moi. »
    La municipalité étudie les possibilités d'une implantation quartier Saint-Frédéric et une frange de l'assistance grince : « A la mairie ! », lance-t-on. « On va pas les mettre en haut de la Rhune », s'emporte le maire. Avec ce sens de la nuance quasi pointilliste dont il sait parfois faire preuve : « Il faut les aider. On ne va pas les mettre dans un sac et les jeter à l'Adour ! »
    Dans le débat, plusieurs Bayonnais soulèveront la question de la vidéosurveillance. Comme cette dame : « Quand les gens seront chassés par les caméras, ils iront ailleurs et on mettra d'autres caméras. » Jean Grenet lui concède « le droit de ne pas être d'accord avec lui ». Une jeune femme l'est encore moins. « Si vous vous documentez, vous verrez que les caméras sont peu efficaces. Certains pays font marche arrière et les enlèvent. »
    Pas de référendum
    L'intervenante d'étayer de chiffres son affirmation. De plus, le travail social et culturel annoncé lui semble l'emballage plus présentable de la vidéosurveillance.
    Jean Grenet rétorque que la ville la plus vidéosurveillée de France « c'est Lyon », administrée par le socialiste Gérard Collomb. Précisons que le titre de ville la plus vidéosurveillée de France revient en réalité à Nice, ville de l'UMP Christian Estrosi. Passons : « Je ne dis pas que c'est la panacée, précise Jean Grenet. Mais c'est un outil technique dont les images ne sont regardées qu'en cas d'enquête judiciaire. » Il réfute l'idée de préoccupations sociales paravent : « Nous mettons en place un comité de suivi pour évaluer ce qui existe et les besoins en matière sociale et culturelle. Cela demande plus de temps. mais nous le faisons. »
    Cette dame vit depuis sept ans place de la République. Elle compte parmi les membres du collectif Saint-Esprit et les 450 signataires de la pétition déposée en mairie. « Nous sommes favorables au projet de vidéorsurveillance. Il y a une réalité : des incidents, des agressiosn, dégradations. J'en ai été victime. » Un jeune homme propose une référendum sur la question, comme ce fut le cas à Clichy. Jean Grenet lui indique qu'il n'y en aura pas. A Clichy, la population avait été favorable aux caméras. La majorité silencieuse ne s'y oppose généralement pas.

    Bayonne· Jean Grenet SUD OUEST

    vendredi 9 mars 2012

    Libération immédiate des militant-e-s antifascistes arrêté-e-s à Paris !

    Communiqué
    Dans la soirée du 8 mars 2012, onze militant-es antifascistes ont été interpellé-es à Paris et placé-es en garde-à-vue pour dégradation de bien public. Pourquoi ? Parce qu’ils et elles tentaient, par un simple collage d’affiches, d’alerter contre la tenue des « Assises Nationales de la Nationalité, de la Citoyenneté et de l’Identité », qui doivent avoir lieu le samedi 10 mars dans le 12ème arrondissement. Ce colloque raciste est organisé par le Bloc identitaire, pour la deuxième année consécutive.
    D’un côté donc, cette brochette de xénophobes prêts à se livrer à la surenchère raciste à laquelle les invite chaque jour le pouvoir en place ; de l’autre des militant-es qui ne peuvent accepter qu’on reste sans réagir face à la banalisation des idées d’extrême-droite.
    Alternative libertaire demande la libération immédiate des interpellé-es et réaffirme sa solidarité avec les militant-es antiracistes et antifascistes.
    Alternative libertaire appelle au rassemblement contre la tenue des Asssises Nationales de l’extrême-droite qui aura lieu samedi 10 mars 2012, à partir de 11h00, dans le 12ème arrondissement, Place des Fonds-Verts (métro Dugommier ou Daumesnil) !
    Pas de fascistes dans nos quartiers !
    Le 9 mars 2012
    Publié le 9 mars 2012 par Commission antifasciste
    221 visites

    Le Pen à Oullins : la salle recouverte de tags antifascistes (Rebellyon)

    La salle des fêtes du parc Chabrières, qui doit accueillir « le banquet patriotique » du FN vendredi soir en compagnie de Jean-Marie Le Pen, a été taguée, vraisemblablement dans la nuit de mercredi à jeudi.
    « Le Pen paiera, A mort la Patrie, Un flic une balle, un faf une rafale ». Voici ce que l’on pouvait lire jeudi matin sur les murs de la salle des Fêtes d’Oullins. Les mentions Antifa et ACAB (All Cops Are Bastards) étaient également griffonnées sur les murs. Christophe Boudot ,secrétaire départemental du FN du Rhône, y voit la marque des « anarchistes », brocardant également « l’extrême-gauche. » Une manifestation à l’initiative des associations et de plusieurs partis politiques contre la venue de Jean-Marie Le Pen à Oullins doit avoir lieu vendredi à 18h30 devant la mairie de la ville.
    ...
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    mercredi 7 mars 2012

    Une association du bloc identitaire

    http://www.nationalite-citoyennete-identite.com/

    EN BREF Les Assises " la France en danger"- organisées, samedi 10 mars, à Paris, par l'association Nationalité-Citoyenneté Identité, faux nez du Bloc Identitaire, viennent de perdre un orateur, Jean-Paul Bourre. Ce dernier ( dont nous vous avons parlé ici) a en effet annulé sa venue "par soutien à Philippe Vardon [le leader de la branche niçoise du Bloc identitaire] que certains souhaiteraient marginaliser".
    Un vif débat stratégique qui se double désormais d'une vraie guerre d'influence oppose aujourd'hui M. Vardon à Philippe Millau, autre membre de la direction du BI ( lire précédent post). M. Millau est l'instigateur de ces Assises, aux côtés de Catherine Blein. Et entend faire du BI une sorte de GRECE version années 70.
    Par ailleurs, l'Espace Charenton qui doit accueilli cette réunion à la fin de la semaine a fait l'objet d'importantes dégradations dans la nuit de lundi à mardi. Pas moins d'une quarantaine de vitres auraient été cassées.
    Publié dans Actualité, Bloc identitaire, Fabrice Robert, GRECE, Philippe Vardon|Commentaires fermés | Alerter

    Réponse d’un antifasciste du Pays Basque au Bloc identitaire

    Joel SISTIAGUE / Membre d’EH Antifaxista
    Je tenais à revenir sur le rassemblement qui s’est déroulé le jeudi 1er mars à Bayonne, contre la réunion du Bloc identitaire (groupe d’extrême droite) ce jour-là.
    A l’appel du groupe antifasciste et d’autres organisations antiracistes, nous nous dirigeons vers le lieu de la réunion (il fait beau, il fait facho chez Amat…). Le slogan : “Euskal Herria antifaxista” (traduction en français : le Pays Basque antifasciste). Je me sens l’obligation de le souligner vu que le Bloc parle d’une langue incompréhensible. Pour des gens qui veulent défendre l’identité basque quand même, parler de l’euskara dans ces termes… Normal quand l’on vient de Bordeaux ! Enfin bref.
    Faut-il dire le nombre de participants à votre réunion ? Oui, car cela me fait plaisir : sept (je compte aussi les personnes venant de l’extérieur du Pays Basque).
    “Mais malgré cette tentative ridicule d’intimidation, réunion constructive ! Les Identitaires de Bayonne prennent leur envol avec à leur tête Claudia, jeune mère de famille courageuse et volontaire”, selon votre site. Bravo, que dire de plus… Les lecteurs se feront leurs propres conclusions.
    Charges policières, gaz, coups, injures sexistes, etc., et j’en passe et des meilleures. Résultat : des personnes blessées. Des dégradations ? La violence répond à la violence.
    Au passage, la banderole qui orne votre local, vous parlez de “donateurs”. Vous parlez des antifascistes ou bien la police qui vous protègent ? Car vu votre comportement provocateur derrière des vitres, je ne pense pas que vous êtes allés la chercher vous-mêmes. Du grand courage !
    Tout ça pour dire que le Pays Basque est antifasciste et le restera ! Vos idées racistes, nauséabondes, on n’en veut pas ici. Les “gauchos”, comme vous dites, nous serons toujours face à vous, les têtes hautes, en criant : Euskal Herria antifaxista !!!
    Non au Bloc identitaire ici ou ailleurs !
    Un grand merci aux personnes qui sont venues, et soutien aux personnes détenues.

    Le journal du pays Basque

    mardi 6 mars 2012

    TAGS NAZI A BILLERE !


    Les panneaux d'affichage de l'UPPA ont été tagués dans la nuit de slogans prônant la suprématie de la race blanche, accompagnés de "croix celtiques". Au delà du caractère profondément odieux de ces actes qu'il faut condamner, qu'auriez-vous à dire à vos lecteurs à ce sujet ? On sait déjà que des groupuscules comme le Bloc Identitaire (pour ne citer qu'eux) avaient sévi contre le ô combien important "mur des expulsés" à Billère. Alors, bis repetita ?

    Euskal Herria ANTIFAXISTA !

    samedi 3 mars 2012

    Solidarité avec les antifa et anarchistes de Nijni Novgorod

    Du 16 au 18 mars 2012, participez aux journées de solidarité avec les antifascistes et anarchistes de Nijni Novgorod (Russie), qui risquent jusqu’à sept ans de prison pour une affaire fabriquée par la police politique, appelée « Centre anti-extrémiste » (Centre-E).
    Artem Bystrov, Albert Gaïnoutdinov, Pavel Krivonosov, Dmitri Kolesov et Oleg Gembarouk ont plusieurs chefs d’inculpation. L’accusation principale est d’avoir créer l’organisation extrémiste « Antifa-Rash », qui aurait comme but, selon la police, d’agir violemment envers « les groupes sociaux » : « des skinheads, fans de foot » et « les citoyens riches de Russie ». Nous, leurs amis et camarades, anarchistes et antifascistes de Nijni Novgorod, déclarons que cette organisation n’a jamais existé et que l’affaire est fabriquée par le Centre-E pour affaiblir le mouvement libertaire.

    Les accusés
    Artem Bystrov est l’otage principal de l’affaire « Antifa-Rash ». Depuis avril 2011, il est assigné à domicile et n’a pas le droit de communiquer avec le monde extérieur. Pendant plusieurs années, Artem a participé à des actions antifascistes, écologistes et contestataires. Il a notamment participé au mouvement antimilitariste de Food Not Bombs (distribution hebdomadaire de repas végétaliens gratuits). Il a aussi organisé et fait le service d’ordre de nombreux concerts du milieu DIY (punk et alternatif).
    Albert Gaïnoutdinov est un militant antifasciste, que le Centre-E a qualifié de « créateur et leader de l’organisation Antifa-Rash ». Il est maintenant dans l’obligation de se cacher contre la répression en vivant clandestinement pour éviter d’être de nouveau torturé par le Centre-E.
    Pavel Krivonosov est antifasciste, anarchiste, membre de l’organisation libertaire Action autonome et musicien. Il a joué dans plusieurs groupes DIY de Nijni Novgorod et a participé à l’organisation de beaucoup d’événements libertaires : actions publiques, concerts, campements écologiques, festivals, etc.
    Dmitri Kolesov est musicien dans le groupe de hardcore Step To Freedom.
    Oleg Gemarouk, après l’arrestation, en partie à cause de son manque d’expérience et aussi suites aux tortures physiques et psychologiques, a reconnu s’être battu avec les néonazis. Il a même reconnu avoir été dans cette organisation imaginaire nommée « Antifa-Rash ». Maintenant, car Oleg travaille avec la police, nous avons rompu tout contact avec lui.

    Comment aider ?
    L’avocat des antifascistes Dmitri Dinze insiste sur le caractère purement politique de l’affaire « Antifa-Rash ». On le voit avec le silence complice, voire l’approbation, des pouvoirs sur les crimes commis par le Centre-E : « Il ne faut pas chercher de l’objectivité dans cette enquête. »
    Début mars auront lieu les premières réunions au tribunal. Il ne reste aucun espoir que les innocents gagnent le procès… Sauf si vous participez aux journées de solidarité (16 au 18 mars) avec les antifascistes de Nijni Novgorod et organisez des actions de soutien dans votre pays !
    Pendant les dernières années, on a vu de beaux exemples de solidarité internationale qui a aidé les anarchistes et antifascistes russes à rester libres malgré la répression sévère du régime Poutine-Medvedev. Il y eut les fameux otages de Khimki, accusés de l’attaque de la mairie de Khimki (la banlieue de Moscou) pendant une manifestation antifasciste : ils ont été libérés. Il y eut aussi le professeur Andreï Koutousov, que l’on a accusé aussi d’extrémisme : il a été jugé coupable et fut licencié mais il a évité la prison.
    Une autre façon d’aider, c’est le soutien financier. Le procès « Antifa-Rash » dure depuis un an et il n’est pas le premier contre les libertaires de Nijni Novgorod. Nous avons beaucoup dépensé pour payer les frais de la défense, nous avons toujours besoin d’environ 2 300 euros (3 000 dollars). Même les participations modestes peuvent servir à notre tâche difficile : faire éviter la prison à nos camarades. Le plus utile serait de créer un collectif de soutien qui organiserait événement et concert de soutien dans votre ville.
    Nous revendiquons l’arrêt des persécutions des antifascistes à Nijni Novgorod ! Que s’arrête cette absurde affaire « Antifa-Rash » ! La reconnaissance de l’innocence des accusés ! Que le Centre anti-extrémiste soit puni pour sa pratique cruelle et récurrente de la torture, et ce nouveau crime – la fabrication d’affaire judiciaire ! Libération immédiate et disculpation de toutes les prisonnières et tous les prisonniers politiques à Ninjni Novgorod, en Russie et ailleurs ! No pasaran !

    Anarchist Black Cross Nijni Novgorod
    Groupe de L’Action autonome
    Email : abcnnov (arobase) gmail.com

    vendredi 2 mars 2012

    Rassemblement antifasciste : pas de bilan officiel

    03/03/2012
    A.R
    Le bilan du nombre d’arrestations et de blessés au cours des affrontements entre militants antifascistes et les forces de police, jeudi soir, à Bayonne, à l’occasion de la présentation de l’antenne locale du Bloc identitaire (BI), reste encore flou.
    Alors que les premiers chiffres publiés (cf. notre édition d’hier) faisaient état d’une interpellation possible et de trois blessés, il semblerait que le bilan soit plus lourd. Les affrontements se sont en effet prolongés après le rassemblement, dans les rues du Petit Bayonne notamment, et place Saint-André.
    “Je ne peux pas vous donner d’informations, décision de la hiérarchie”, indique-t-on au commissariat central de Bayonne, qui, contacté par téléphone, a refusé de nous transmettre son bilan des échauffourées.
    Le groupe IparEH Antifaxista, organisateur du rassemblement, comptabilise, lui, les arrestations de trois personnes (une pendant le rassemblement, deux après : devant l’hôpital et place Saint-André), ainsi que quatre manifestants blessés, dont un par un tir de flashball. Il dénonce également “les provocations” des Identitaires qui auraient déposé des tracts devant l’appartement d’un antifasciste pendant la nuit, selon un membre du groupe.
    Joint par téléphone, le Bloc identitaire, condamnant les agissements d’une “bande d’asociaux, de punks à chiens, crasseux, ridicules et malodorants”, déclare de son côté ne pas pouvoir fournir de bilan.
    “Asociaux”
    Jeudi, aux alentours de 19h30, 80 militants antifascistes environ s’étaient rassemblés au rond-point Saint-Léon de Bayonne dans le but de manifester contre la soirée de lancement de la branche locale du Bloc identitaire, qui se tenait non loin de là, à 20 heures, à l’hôtel Amatcho.
    Le rassemblement, qui avait lieu quelques heures seulement après la visite de Nicolas Sarkozy à Bayonne, a rapidement tourné court laissant place à des affrontements entre antifascistes et forces de l’ordre venues en nombre.

    Violences policieres contre les antifa Bayonne 01/03/2012

    BOICOT des complices !

    boicotons les complices des racistes!

    Les Identitaires entraînent des échauffourées à Bayonne !

    Bayonne - Environ 80 personnes se sont rassemblées hier soir devant l’hôtel Amatcho de Bayonne où se tenait une réunion du Bloc identitaire (BI) dans une ambiance tendue après la visite de Nicolas Sarkozy (voir pages 2 à 4). Des échauffourées se sont produites entre policiers et manifestants antifascistes. Des jets de gaz lacrymogènes et des incendies de containers ont eu lieu. Au moins trois personnes auraient été blessées et il semblerait qu’il y ait également eu une arrestation.
    Le JPB

    jeudi 1 mars 2012

    Tract contre le bloc identitaire !


    Bloc Identitaire DEGAGE !!!!
    Ce soir, le Bloc Identitaire organise ici même la soirée de lancement de sa section Pays Basque. Après les récentes ouvertures de locaux à Toulouse et Bordeaux, c’est ici, à Baiona, qu’ils veulent propager leurs thèses racistes sous couvert d’un pseudo discours anticapitaliste et de défense des identités régionales. Nous le savons très bien, derrière ce discours on ne retrouve en fait que l’ islamophobie et le nationalisme xénophobe de replis sur soi. Le Bloc Identitaire n’est rien d’autre qu’une organisation d’extrême droite (créée après la dissolution d' Unité Radicale) qui comme le Front National essaie d'arborer une façade plus modérée pour cacher en réalité des pratiques et des convictions beaucoup plus radicales.
    Nous refusons de voir se produire ici ce qu’il peut se passer dans certaines villes de l’état français où le Bloc Identitaire est implanté : ouvertures de locaux où l’on arbore fièrement des insignes fascistes, des drapeaux phalangistes, symboles de l'Espagne franquiste, agressions racistes et homophobes, manifestations de groupes d’extrême droite et fascistes… Nous ne voulons pas du Bloc Identitaire, ni de leurs amis du GUD, de 3ème voie, ou autres…
    Leur laisser le champ libre et les laisser faire, c’est ouvrir la porte à tout un tas d’autres organisations du même genre, voire pire, qui auraient l’intention de s’implanter ici et diffuser leurs idées puantes.
    Par la même occasion nous tenons à faire savoir que l’hôtel Amatcho, accueille régulièrement les réunions du Bloc Identitaire, mais aussi du Front National. Les propriétaires de cet établissement ne peuvent ignorer ce qui ce passe entre leurs murs. Qu’ils sachent eux aussi que nous ne laisserons pas faire et que tant que des réunions de ce genre y seront organisées nous serons là pour y faire face.
    Pour cela nous nous devons de faire front commun et résister! Face à l'extrême droite, RIPOSTE IMMEDIATE!!!
    Résistance antifasciste !!!
    Ipar Euskal Herriko Talde Antifaxista !!!

    Bloc Identitaire ALDE HEMENDIK !!!!
    Gaur gauean, Bloc Identitaire-ek bere Euskal Herriko sekzioaren hastapenarentzat gaualdi bat antolatu du hemen. Duela gutxi Toulouse eta Bordalen lokalak ireki ondotik, antikapitalista eta herrialde nortasuna babesten duen diskurtso faltsu baten atzean gordetuz, hemen Baionan, haien tesi arrazistak nahi dituzte garatu. Baina oso ongi dakigu diskurtso horren atzean, islamofobia eta nazionalismo xenofoboa bakarrik aurkitzen direla. Bloc Identitaire eskuin muturreko erakunde bat da (Unité Radicale-en disoluziotik sortua) eta Front National-ek bezala, itxura garbi bat erakusten dute, errealitatean dituzten konbikzio eta praktika erradikalak hobe gordetzeko.
    Ez dugu nahi, Bloc Identitaire inplantatua den Frantses estatuko hirietan pasatzen ahal dena hemen pasatzea : lokalen irekierak nun ikur faxistak, bandera falangistak edo España frankistaren sinboloak agertzen diren, eraso faxista eta homofoboak, eskuin muturreko eta faxisten manifestazioak… Ez dugu nahi Bloc Identitaire-ik, ez eta GUDeko haien lagunik, 3ème Voie-rik edo besterik. Haiei espazioa uzteak edo nahi dutena egiten uzteak, suposatuko luke haiek bezalakoak edo okerragoak diren beste erakundeei lekua uztea eta haien idei kiratsuak zabaltzen uztea.
    Beste alde batetik, jakinarazi nahi dugu Amatcho hotelak, Bloc Identitaire eta Front National-en bilkurak onartzen dituela. Jabeek oso ongi dakite zer pasatzen den haien hotelean. Jakin dezatela haiek ere, gu ez garela isilduko eta holako bilkuren antolatzeak segitzen badu, gu hor izanen garela aurre egiteko.
    Horrentzat batu behar gira eta haien aurka borrokatu !
    Eskuin muturraren aurka, EKINTZA ZUZENA !!!
    Erresistentzia antifaxista !!
    Ipar Euskal Herriko Talde Antifaxista !!!