jeudi 25 octobre 2012

IpEH Antifaxista apporte son soutien à Saïd Bouamama et Saïdou de Zep, mis en examen pour “injures racistes”

C.V 25/10/2012 JPB A l’occasion du festival Antifasciste à Sare le 20 octobre dernier, les membres du comité ont ouvert cette édition en apportant leur soutien aux deux roubaisiens Saïd Bouamama et Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’Expression Populaire). Une mise en examen qui fait suite à une plainte pour “racisme anti-blanc” déposée contre eux dans le courant du mois d’octobre par l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne. En effet, leur livre, Nique la France - Devoir d'insolence, sorti en 2010, les rattrape. A l’époque, une première plainte émanant d’un identitaire toulousain avait été classée sans suite. Aujourd’hui l’AGRIF a convaincu le parquet d’instruire l’affaire, pour précisément “injures publiques envers un groupe de personnes en raison de l'appartenance à une ethnie, une race ou une religion”. Le sociologue et militant associatif Saïd Bouamama a expliqué qu'il a voulu “poser des questions embêtantes sur le fait que tu as 30 % moins de chances de trouver un job si tu t'appelles Mohamed ou Mamadou”. Ip-EH Antifaxista s’est donc exprimé en soutien: “Nous apportons tout notre soutien au sociologue Saïd Bouamama et à Saïdou du groupe de rap ZEP, tous deux mis en examen sous la pression de L'AGRIF, pour racisme anti-blanc... Ces 2 fervents militants antiracistes, au travers du livre Nique la France – Devoir d'insolence ont attaqué l'Etat français, son impérialisme, son histoire colonialiste et sa politique raciste... On est de tout coeur avec eux”. Pour lors, Saïd Bouamama et Saïdou sont dans l’attente de leur procès. “Ce qui m’embête, c’est que depuis deux ans, j’ai reçu beaucoup de messages d’extrémistes disant “on va te faire la peau” et que maintenant que la plainte est acceptée, la partie adverse peut avoir accès à mon adresse. Pour le reste, attendons le jugement, mais je compte bien invoquer Aragon, Léo Ferré et d’autres pour me défendre”ajoute le sociologue.

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