samedi 18 août 2012

Action contre les cirques avec animaux




Jeudi 16 août au soir, Vegan Pays Basque a apposé des affiches d’annulation sur les pancartes du cirque A. Fratellini qui se déroule en ce moment à la chambre d’Amour à Anglet. Les pancartes qui avaient été misent illégalement sur certains grands axes des villes de Bayonne et d’Anglet ont été également arrachées.
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En plus de faire la promotion pour un spectacle réduisant en esclavage les animaux non humains, les campagnes d’affichage pour les cirques crée une importante pollution visuelle et une grande quantité de déchets (collage A1 recto-verso sur tous les poteaux électriques pendant 2 km entre autre…) et vu que les pancartes ne sont pas ramassées une fois le cirque parti elle se désagrègent dans la nature (collage massif aux abords des fôrets et au bord de l’océan).

Le contre affichage que nous avons effectué a été pour nous l’occasion de rappeler ce qui se cache derrière les cirques avec animaux:

« Lorsque je regarde des animaux tenus captifs dans les cirques, cela me fait penser à l’esclavage. Les animaux dans les cirques représentent la domination et l’oppression que nous avons combattues pendant si longtemps. Ils portent les mêmes chaînes et les mêmes fers. »
Dick Grégory, activiste des droits civils auprès de Martin Luther King

L’animal dans un cirque est contraint de survivre dans un milieu parfaitement inadapté à sa nature. L’exiguïté des cages, l’impossibilité de fuir, de former un groupe social équilibré et de développer une panoplie de comportements propres à son espèce, sont autant de facteurs de souffrances qui lui rendent l’existence particulièrement pénible.



À cette captivité forcée, s’ajoute la soumission à un dressage, le plus souvent violent, qui, en tout état de cause, nie la nature de l’animal. Il s’agit, en effet, de faire « plier » l’animal afin de le forcer à adopter une posture ou un comportement auquel il répugne puisque contraire à sa nature. Ce dressage repose sur une technique diaboliquement simple et efficace : la douleur infligée par le dresseur en cas de refus de l’animal doit être plus intense que la douleur ressentie par celui-ci lors des numéros qui l’avilissent. L’éléphant, l’ours ou le chimpanzé se résigne à faire ce que l’homme lui impose, par peur d’une douleur plus intense, celle née des coups. Ainsi, les instruments telle que la pique ou « ankus » employée pour soumettre les éléphants, sont-ils constamment utilisés afin de rappeler à l’animal les représailles violentes et douloureuses encourues en cas de refus de s’exécuter.


La réaction de l’animal non humain, face à ces conditions de détention et de coercition, est entre autres la résignation dans la folie:
L’animal sombre dans un état dépressif, amorphe et présente des troubles du comportement tels le léchage des parois de sa cage (primates, fauves…), le balancement d’une patte sur l’autre (éléphants, hippopotames…), les allers-retours incessants (félins), dodelinement de la tête (éléphants, ours…), les automutilations (primates, perroquets), etc… Pour plus d’infos voir le site suivant: http://www.code-animal.com/sinformer/cirque.php.

C’est pourquoi, il faut en finir définitivement avec toutes formes d’esclavagisme sur ces animaux non humains, que ce soit dans un cirque ou ailleurs.

Quand un cirque passe vers chez vous, nous vous invitons à faire comme nous un contre affichage ou bien à arracher tout affichage sauvage.

Oui aux cirques, mais sans animaux !

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