dimanche 18 mars 2012

Les militants Toulousains antifascistes mobilisent contre les identitaires

manifestation antifasciste du samedi 17 mars à Toulouse. 300 manifestants ont affirmé leur colère à l'égard des Identitaires toulousains./Photo DDM, Frédéric Charmeux.
En attendant notre communiqué, ci-dessous quelques médias traitant de la manifestation antifasciste qui s’est déroulé samedi 17 mars contre le local du Bloc Identitaire.
Article de La dépêche du Midi du 19/03/2012:
La manifestation antifasciste a réuni plus de 300 personnes hier à Toulouse. Un cortège bruyant, très encadré, qui ne s’est autorisé aucun excès ou dégradation. Les associations de l’ultra-gauche, (CNT, No Pasara, Al, UAT, Libertat sud, etc) ont largement mobilisé hier après-midi à Toulouse. La manifestation visait à s’opposer à la création de « L’Oustal », un local associatif maison « de l’identité toulousaine », selon ses créateurs. « Une succursale du Bloc identitaire », affirment au contraire les organisateurs du rassemblement, très remontés contre cette « organisation » qu’ils jugent « puante, ouvertement raciste, xénophobe et homophobe ! »
Parti de la place Arnaud-Bernard, escorté par un service d’ordre important mais discret (policiers en civil), le cortège a progressé jusqu’au boulevard Armand-Duportal aux sons de slogans assez classiques : « Pas de fascistes dans nos quartiers », « Non au local des identitaires, « Toulouse restera toujours une ville antifasciste » « Toulouse mixité et populaire »…
Une fois arrivé sur les allées de Barcelone, où se trouve le local « L’Oustal », la tension est montée d’un cran. Pas à cause de l’imposant barrage mis en place par les CRS pour empêcher l’accès à l’adresse de toutes les colères. Mais très vite, les manifestants ont remarqué la présence de Matthieu Clique, qui filmait la manifestation depuis un balcon. Cet étudiant de 23 ans est le responsable du local des jeunesses identitaires. Sa présence, tous sourires, caméra à la main, a provoqué la colère de nombreux participants au rassemblement. Les gestes injurieux, les insultes, les provocations ont volé bas sous le regard stoïque des forces de l’ordre. Puis le cortège a repris sa route sans pouvoir emprunter la rue Lejeune, elle aussi barré, cette fois par un cordon de gendarmes mobiles.
Un dernier tour sur les allées de Barcelone, à l’angle du boulevard Leclerc pour raviver les slogans antifascistes et le cortège a repris la direction de Compas Caffarelli via la place Heracles dans le calme. Les manifestants ont même observé un silence total et respectueux lorsqu’ils ont croisé sur le chemin pompiers et équipe du SMUR 31 en train d’essayer de sauver un motard blessé dans un accident de la route (lire ci-dessous).
La manifestation qui, c’est une première, avait fait l’objet d’une déclaration en préfecture et avait son propre service d’ordre, s’est ensuite disloquée sans incident. Il est probable que les rencontres entre les deux camps vont se poursuivre dans les prochaines semaines. Loin de regards et des services d’ordre et pas seulement pour échanger des idées…

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