dimanche 19 février 2012

carvin-combattre-le-patriarcat-et-ses-complices

Dans la nuit de mardi à mercredi, la vitrine du shop de tatouages et piercings Tattoo Art Skin, à Carvin, a été saccagée. Selon la patronne, elle l'a dit à la presse, ces actes de dégradation sont dus à la vidéo mise en ligne sur YouTube où elle interprète une chanson provocante, en tenue dénudée.

Une agression patriarcale!

La culture française, dominée par les hommes, produit ce genre de réactions de violence face aux femmes qui décident d'exprimer leur liberté. Les valeurs et traditions dominantes en france, paillardes et beaufs, qui font que les hommes racontent entre eux des histoires de c*l, comparent leurs performances sexuelles, et admirent les actrices porno. Mais, dans le même temps, ces hommes ne supporteraient pas d'imaginer leur soeur ou leur mère dans une situation "impudique". Nous combattons le sexisme, convaincus qu'une femme doit pouvoir être libre, disposer de son corps, y compris en l'exposant nu.
Dans cette affaire, la tatoueuse se sert de sa nudité pour faire un buzz sur le net, une sorte de pub indirecte pour son commerce. Elle interprête Je ne suis qu'une chienne, une chanson d'un musicien proche de Gogol 1er, chanteur de rock alternatif français des années 80, qui produisait des titres "provocateurs" et scatologiques comme Hitler mon amour, ou j'encule. Souvent de mauvais goût, ces chansons sont comme des hymnes démodées pour rebelles sans cause. Dans la chanson que la tatoueuse interprête, elle demande à son amant de lui manquer de respect, de lui faire mal, de la battre "comme une chienne".
Dans les propos repris par le journaliste, la tatoueuse-chanteuse se dit sonnée, elle est dans l'incompréhension totale. Elle semble penser que l'art est "en dehors" de la société, comme un espace sacré de pure création. Mais cela n'est pas réaliste. Dans son clip provoc', elle chante les bienfaits de l'oppression patriarcale. Elle prend avec plaisir la place de la victime du barbare qui violente les animaux et les femmes. Elle se range de fait du côté des complices des oppresseurs sexistes et anti-animaux. Nous ne pouvons être solidaires de cette femme, car elle est complice de ce que nous combattons.
On ne peut voir dans ce clip un acte de rebellion, la véritable révolte contre la bourgeoisie et l'ordre établi n'est pas de se placer du côté des oppresseurs, mais bien de prendre le parti de la compassion des victimes innocentes pour lutter contre l'oppression, pour abattre le patriarcat!

Lundi 13 février 2012113/02/Fév/201203:00-Par Action Antifasciste Artois: Bassin minier en force  

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